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Fabrice Baron

Défenseur central de Calais (CFA).

Avec Calais, vous affrontez le FC Nantes demain soir, à Lens, en quart de finale de la Coupe de France. Est-ce une revanche de la finale en 2000 perdue face aux Canaris (2-1) ?

Non. Tout d'abord, seulement quatre joueurs, qui évoluent maintenant à Calais, jouaient en 2000. De plus, le contexte a changé. Nous allons jouer dans un stade différent et nous ne sommes qu'en quart de finale...

Vous faites partie des quatre rescapés de 2000. Considérez-vous ce revers en finale comme une injustice ?

Oui, car Nantes avait marqué le but victorieux sur un penalty litigieux à la toute dernière minute de jeu. On avait su à ce moment qu'on ne reviendrait pas.

Y avait-il faute sur le coup ?

Faute ? Non. Contact ? Oui. Sur l'action, je n'ai nullement l'intention de faire faute sur Alain Caveglia, qui joue le métier. Ce qui était dur c'est que ça intervenait à la 89e minute alors qu'on avait tenu la dragée haute à Nantes...

Quelles sont les vertus de cette équipe rompue aux exploits en Coupe ?

Ce sont des valeurs simples : la solidarité qui règne dans le groupe, le respect envers l'adversaire et la rigueur bien sûr. On ne se prend pas non plus au sérieux...

Le FC Nantes vous fait-il peur ?

Cela reste une Ligue 1. Toute l'équipe fait peur. Notamment Landreau dans les buts. Heureusement, il a moins d'incidence sur le jeu du fait de son poste ...

En tant que défenseur central, vous craignez l'attaquant kenyan Dennis Oliech ?

Oliech ? Je ne connais pas. Vous m'apprenez qu'il y a un Kenyan à Nantes...

Recueilli par David Phelippeau