PAR YVES-MARIE CHOPART

calais@lavoixdunord.fr PHOTO JEAN-PIERRE BRUNET

Comment êtes-vous arrivé à Angers ? « Après avoir quitté Amiens, je suis parti pour Dunkerque où l'expérience s'est mal passée. J'ai eu alors envie de retrouver le monde professionnel. Mon CV a retenu l'attention des dirigeants du SCO d'Angers. Leur troisième gardien s'étant gravement blessé à l'épaule, ils m'ont proposé de prendre sa place et j'ai donc intégré le groupe de L 2. Ce qui m'a permis de vivre une expérience très enrichissante. Si je n'ai disputé qu'un seul match amical avec l'équipe première, j'ai joué pratiquement toute la saison de CFA 2 avec une réserve alors entraînée par Stéphane Moulin, actuel coach de la formation de L 2. Je ne suis resté qu'un an à Angers, le RC Lens m'ayant proposé de jouer avec sa réserve en CFA. » 

Gardez-vous un bon souvenir de votre expérience angevine ?   « J'ai passé l'une des plus belles années de ma vie dans une région très accueillante et une superbe ville. Le climat était particulièrement agréable et le club très convivial. J'ai beaucoup apprécié de travailler avec l'entraîneur Jean-Louis Garcia qui faisait preuve d'un grand professionnalisme. C'est également à Angers que j'ai commencé à entraîner les jeunes et à passer mes diplômes d'éducateur. Depuis, entraîner est devenu une passion. » 

Vous devez donc être heureux à l'idée de retrouver votre ancien club ? « Oui et quand j'ai vu, au tirage au sort du 8e tour, que le SCO était affecté dans la même poule que nous j'ai dit à mon père que je voulais les Angevins. Je remercie Luis Fernandez d'avoir tiré les bonnes boules. Je suis vraiment heureux à l'idée de revoir d'anciens équipiers qui sont en nombre dans le groupe de Stéphane Moulin. »

 Êtes-vous confiant ? « Je suis convaincu qu'il y a un coup à faire. La Coupe de France réserve régulièrement de belles surprises. Surtout à Calais... Mais, c'est évident que ça va être dur. Angers possède une équipe homogène constituée de garçons d'expérience et de jeunes qui sont particulièrement brillants sur le plan offensif. Le SCO a toujours été réputé pour être joueur et au CRUFC, nous préférons rencontrer des équipes joueuses. Ce qui est déjà acquis, c'est que le public va assister à un bon match, à une belle fête. »

 Est-ce que le fait d'avoir concédé, samedi, le nul à Beauvais dans les arrêts de jeu ne vous a pas porté un coup au moral ? « Pour ma part, oui ! Il m'a fallu deux jours pour m'en remettre. On se pose forcément des questions. Ce n'est pas normal de prendre deux buts aux 91e et 93e minutes. Il y a eu manque de concentration impardonnable. On n'a pas su faire l'effort jusqu'au bout. Peut-être parce que l'on a cru que le match était déjà gagné ou, peut-être également, parce que certains d'entre nous étaient déjà dans le match angevin. Maintenant, plutôt que de voir tout en noir, il faut passer à autre chose. Retenir la leçon pour mieux rebondir. Djezon Boutoille est suffisamment intelligent pour remédier à la situation et donc trouver les solutions. » 

Votre souhait ? « Une belle victoire, apporter beaucoup de joie aux supporters et donc redorer le blason de l'Épopée... »