• Presse : Le jour ou Calais est monté en D2 - dernier match de la saison 80/81 contre Romilly

     

    Presse :      Le jour ou Calais est monté en D2 - dernier match de la saison 80/81 contre Romilly

    Presse :      Le jour ou Calais est monté en D2 - dernier match de la saison 80/81 contre Romilly  Hervé Deguines  11/5/1981

    L’angoisse puis la délivrance et le triomphe.

    Vainqueur de Romilly (2-0) le Crufc a gagné sa place en deuxième division.

     

    Il était dit que ce Calais-Romilly réserverait son lot d’émotions et les 3500 calaisiens rassemblés dans un stade Julien Denis « bouillant » d’enthousiasme ont vécu d’angoissantes minutes avant d’être totalement libérées par ce but de Jacques Fardoux comme s’il appartenait à l’entraineur calaisien, qui a mené son équipe au succès, de parachever lui-même une magnifique saison, celle que personne n’attendait.

    C’est le résultat d’un travail sérieux facilité par un état d’esprit dont on dit qu’il est souvent pour 50 % à la base de la réussite. Le CRUFC en recueille aujourd’hui les fruits et si le plus dur va commencer avec cette deuxième division dont on ne sait pas grand-chose et que Calais va découvrir avec le même sérieux, le même esprit, avec cette sagesse qui caractérise le club, il y aura encore de beaux lendemains à cette victoire d’hier, obtenue à force de volonté contre un adversaire valeureux.

    Romilly en effet des révéla un adversaire digne de ce dernier match lourd d’enjeu pour les deux équipes. L’équipe de l’Aube qui vaut indiscutablement beaucoup mieux que son classement disputa crânement ses chances jusqu’au bout sans baisser à aucun moment les bras. Le sort est cependant bien cruel pour  cette formation  qui, apprenant le match nul réussi par Senlis à Douai (3-3) se savait alors condamnée.

    Joie immense dans le camp calaisien, détresse dans le camp adverse, telle est le dernière image que nous réserva cette rencontre palpitante pas les émotions qu’elle réserva avant le tour d’honneur qui s’imposait et que le public ne se fit pas prier pour réclamer.

    Calais a donc gagné sa place en deuxième division au terme d’un championnat que Jacques Fardoux et ses joueurs dominèrent de bout en bout malgré un terrible rival  en la personne d’Amiens renvoyé à ses chères études. Pourtant l’équipe picarde continua d’y croire jusqu'à la dernière journée et fit une fin de parcours assez exceptionnelle.

    Le Crufc tenait cependant à accéder à ce niveau où il était le seul de notre littoral à ne pas avoir évolué. On avait beaucoup parlé de Boulogne puis de Dunkerque. On parlera maintenant aussi de Calais l’éternelle oubliée  mais qui, par cette victoire d’hier après midi sera à la une de l’actualité sportive. Belle revanche n’est-ce pas ?

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     L’ambiance était explosive lorsque les deux équipes pénétrèrent sur le terrain, mais bien vite l’enthousiasme céda le pas à l’angoisse. Prudent au départ, le CRUFC ne trouvait pas ses marques devant une équipe remarquablement organisée en défense. On sentait la peur vrillée au ventre des Calaisiens.

    Pourtant dès la 14ème minute, une violente poussée des hommes de Jacques Fardoux faillit donner le signal de la curée, mais tour à tour Bourré et Bruno Guilbert furent contrés dans leurs tirs, Les maladresses se succédaient, manifestement le CRUFC n’était pas dans son assiette.

    Le tournant…Presse :      Le jour ou Calais est monté en D2 - dernier match de la saison 80/81 contre Romilly

    Et puis y eut cet instant dramatique, où voulant éviter un corner, Jacques Fardoux d’un retourné acrobatique renvoya la balle sur Bourré qui voulant dégager, l’expédia devant le but, donnant l’occasion à Millet de tenter sa chance de la tête. Le malheur voulut que le ballon heurte au passage le bras de Jean-Luc Vacle.

    Pénalty décréta Mr Charrière, l’air plutôt désolé. Millet s’avança. Le public blême retient son souffle. Poteau ! La chance était calaisienne et le public explosa de soulagement. Le CRUFC n’en était pas pour autant rassuré et continuait de bafouiller. Méconnaissable était l’équipe Calaisienne qui n’arrivait pas à imposer son jeu devant un adversaire s’évertuant, et c’était de bonne guerre, à casser le rythme.

    On commençait donc à s’interroger car les minutes défilaient et toujours ce 0-0 avec un Romilly qui dès qu’il s’emparait du ballon, menait des actions fort bien construites.

    Cinq minutes restaient à jouer dans cette première mi-temps de plus en plus angoissante lorsque sur un coup franc de Jean-Luc Vacle dévié au passage de la tête par Bourré, le ballon atterrit dans les pieds de Joël Chari dont la reprise à bout portant….passa à côté. Décidément rien ne marchait

    Enfin Fardoux !

    On imagine l’atmosphère pesante mais sans éclats  du vestiaire à la mi-temps.

    Ce fût dès la reprise un changement à vue et à la 47èmè minute, sur un centre de Bourré, Jacques Fardoux surgissait comme un éclair pour rabattre le ballon de la tête dans les filets. Le stade sombra dans le délire.

    Dès lors le CRUFC présenta son véritable visage, celui d’une équipe conquérante. Muller évita aussitôt le second but en  s’opposant à un tir de Pascal Queugnet, mais Romilly ne baissait pas les bras pour autant, à l’image de son ailier Arnould, dont la magnifique reprise de volée frôla la transversale de Jean-Pierre Dewet.

    Ce n’était pas encore totalement gagné pour le CRUFC, bien que l’affaire soit bien engagée.

    Le second pour Chari

    Manquait en effet un second but pour tranquilliser tout le monde, Joël Chari s’en chargea en reprenant de près une balle arrachée par Daniel Baron dans les pieds d’un adversaire à la suite d’un centre de Bourré contré, 2-0 et encore 27 minutes de jeu….

    Personnes, cependant n’osait encore crier victoire, d’autant que Romilly avait encore de tres belles réactions comme ce tir du libéro Vincent au ras de la barre.

    Le CRUFC continua donc  d’attaquer sans relâche et Muller sauva son but en réussissant d’un superbe réflexe à repousser une violente reprise de volée de la tête de Daniel Baron sur centre de Bruno Guilbert.

    Puis c’était au tour de Joël Chari de fausser compagnie à la défense de Romilly mais il frappa au-dessus

    Bruno Guilbert essaya à son tour puis Bourré tandis que Romilly brulait ses dernières cartouches par millet auteur de deux bons tirs croisa ai ras du cadre. Jusqu'à la dernière seconde, le ballon navigua d’un but à l’autre puis Mr Charrière siffla la fin de la rencontre dans l’enthousiasme que vous pouvez imaginer. Place à la troisième mi-temps, la plus dure …

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