- Thomas, pouvez-vous nous évoquer en quelques mots votre parcours ?

« J'ai débuté le football dans ma ville natale, Solesmes, sous la houlette de Paul Sagniez. Puis j'ai été repéré par le grand Valenciennes à l'âge de 11 ans. J'ai ensuite évolué en Nationaux avant d'intégrer le groupe CFA - CFA2. Et j'ai effectué quelques matchs amicaux avec l'équipe professionnelle et même figuré sur une feuille de match de Ligue 1, à Rennes en 2009. Mais Valenciennes m'avait promis d'intégrer le groupe professionnel et cela ne s'est finalement pas fait. J'ai donc décidé de rejoindre Aulnoye-Aymeries, club de division Honneur, en novembre 2010. Pour privilégier mon avenir et assurer mes arrières, avec un travail dans la fonction publique à la clé. »

 - Pourquoi avoir alors rejoint Calais durant cette même saison 2010-2011 ?

« J'avais un boulot mais pas celui que j'espérais. En fait, cela devait venir avec le temps. Et comme Calais, qui m'avait déjà contacté à mon départ de Valenciennes, continuait de me relancer, j'ai fini par faire machine arrière en décidant de répondre favorablement à la demande de monsieur Boutoille.

C'est comme ça que je suis arrivé à Calais avant la trêve. »

 - Dans quel registre évoluez-vous aujourd'hui ?

« À Valenciennes, j'évoluais au poste de milieu axial. Mais depuis que j'ai rejoint Calais, je joue comme second attaquant ou en position excentrée. »

- Et comment cela se passe pour vous à Calais ?

« Bien. Je suis salarié du club et je poursuis mon apprentissage, notamment sur le plan défensif. Pour ma première saison, nous avions décroché l'accession en CFA. Mais cela ne s'est finalement pas fait (en raison de problèmes financiers). Cette saison, nous espérons donc à nouveau jouer la montée.

Sachant qu'à titre personnel, je réalise pour le moment un bon début de saison avec des buts, des passes... Bref, tout va bien ! » 

- Un mot sur cette opposition particulière face à Quiévy, en Coupe de France ?

« C'était vraiment un match particulier. J'ai joué devant la famille et des amis et face à des copains aussi. C'était vraiment sympa ! D'autant plus qu'il y avait une belle ambiance. Sur le terrain, en revanche, nous avons eu beaucoup de mal à développer notre jeu. Il y a eu beaucoup de duels, ce qui n'est pas notre force... Mais le principal a été acquis avec la victoire. » • PIERRE-TONY PETERS (CLP)