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    L'Epopée 2000 : Calais sans pitié [Campagne les Hesdin]


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  • L'Epopée Coupe de France 2000 : La belle Histoire VDS 06/03/2020

     

    L'Epopée Coupe de France 2000 : L'Exception qui confirme la règle VDS 06/03/2020

     

    L'Epopée 2000 : Calais sans pitié [Campagne les Hesdin]


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  • L'Epopée Coupe de France 2000 :  La belle Histoire VDS 06/03/2020

     

    L'Epopée 2000 : Calais sans pitié [Campagne les Hesdin]


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  • “Et si…” : Calais avait gagné la Coupe de France 

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     Johnny Fudal
     - 
    8 avril 2019

    Presse : “Et si…” : Calais avait gagné la Coupe de France WE SPORT AVT 2019

    Tout part de la citation d’une célèbre philosophe du XXe siècle : « Et si je t’avais dit combien je t’aimais mon frère et si on t’avait dit ne baisse pas les bras sur cette Terre. Et si… Tout simplement si. ». On a coutume de dire qu’avec des « si » on peut mettre Paris en bouteille. Avec une séries d’uchronies, Wesport vous propose de refaire l’histoire du football si un élément perturbateur du ballon rond avait été différent.

     Nous sommes le 7 mai 2000. Nous avons droit à la finale de Coupe de France la plus atypique de l’histoire de la compétition. Le tenant du titre, le FC Nantes, sera opposé à une surprenante équipe. Sur la pelouse de ce Stade de France se trouvent les amateurs de Calais. Ayant battu Lille (D2) en 32e de finale, Langon-Castet (CFA2) en 16e, Cannes (D2) en 8e, Strasbourg (D1) en quarts et Bordeaux (D1) en demi, les calaisiens se sont hissés en finale avec son statut de club de CFA (4e division).

    Ils se nomment Cédric Schille, Réginald Becque, Emmanuel Vasseur ou encore Jérôme Dutitre et ne sont que des joueurs amateurs. Employés de mairie, contrats jeunes, magasiniers, agents de sécurité, commerciaux, intendants de camping, employés aux espaces vert, peintres en bâtiment, animateur, professeurs des écoles, ils faisaient trembler les joueurs professionnels.

    Avant d’arriver au Stade de France, les calaisiens s’étaient qualifiés dans un Stade Bollaert prêté par le RC Lens face au champion de France en titre de l’époque, les Girondins de Bordeaux en demi-finale. 120 minutes pour faire trembler les filets des internationaux Ulrich Ramé, Johan Micoud, Lilian Laslandes mais surtout le champion du monde Christophe Dugarry.

    Ce 7 mai 2000, les calaisiens arrivent sur la pelouse du Stade de France poussés par un public conquis et une France, voire une Europe qui s’est prise d’amour pour les amateurs venus faire bouger des montagnes. Les jours précédents, les calaisiens étaient hébergés au centre d’entrainement de Clairefontaine, ils étaient comme Diego Maradona devant la poudreuse. Le public veut se montrer optimiste pour les joueurs mais les joueurs eux-mêmes gardent les pieds sur terre.

    David contre Goliath

    En face d’eux, ils auront un club sept fois champions de France, vainqueur de la dernière Coupe de France, demi-finaliste de la Ligue des Champions 1996. La saison dernière, les nantais avaient soulevé la coupe après avoir battu une équipe de D2, le CS Sedan avec un but d’Olivier Monterubio sur penalty. Cette année, une fois encore, les coéquipiers de Mickael Landreau devaient ne pas prendre les calaisiens de haut.

    Après une Marseillaise remplie d’émotion, le coup de sifflet est donné et le cœur des français bat pour l’équipe vêtue de noir, jaune, rouge de Calais. Après la demi-heure de jeu, l’ancien joueur de Strasbourg Jérôme Dutitre ouvre le score pour le CRUFC. Calais peut continuer de rêver ! Ils mènent et sont à une heure de pouvoir soulever la Coupe de France. Au retour de la pause, Nantes calme les ardeurs des amateurs en égalisant via Antoine Sibierski. 

    Nous jouons la 88e minute, Eric Carrière émet un ballon à l’entrée de sa surface, lance Olivier Monterrubio sur le côté gauche. Le nantais centre rapidement vers Antoine Sibierski qui rate son contrôle. Le ballon roule jusque dans la surface de Cédric Schille, Alain Caveglia prend le dessus sur Fabrice Baron, ce dernier retient un peu celui qui vient d’arriver de l’Olympique Lyonnais et trébuche. Caveglia sentant que la situation l’échappe et profitant de la défense légèrement litigieuse du calaisien, plonge… dans la surface. L’arbitre de la rencontre, Monsieur Colombo, est catégorique il y a penalty. Les calaisiens sont fous de rage, à une minute de la fin du match.

    Sibierski marque, alors que Schille touche le ballon du bout du genou. Nantes remporte la Coupe quelques minutes plus tard. Le capitaine nantais invite le capitaine calaisien Réginald Becque afin de soulever le trophée à deux. Une image marquante, remplie d’émotion pour une fin d’épopée tragique.

    Descente aux enfers

    Après cette finale, Calais termine sa saison en CFA à la septième place. En parallèle, la ville de Calais décide de construire « le Stade de l’Epopée ». Enceinte pouvant accueillir 12 000 spectateurs, elle fût un énorme gouffre financier. Pour rentabiliser, Calais doit au minimum s’installer dans le monde semi-professionnel en troisième division. L’objectif est de devenir un membre permanent de la deuxième division. La saison suivante, les calaisiens valident une montée en troisième division. Le parcours des calaisiens sera très bref au troisième échelon français puisqu’ils finiront dernier et seront relégués administrativement en CFA2… Après un yoyo CFA-CFA2, le club devra mettre les clés sous la porte en septembre 2017. 

    Après la défaite en finale de Coupe de France, Calais a tenté de confirmer mais, à part un nouveau bon parcours en Coupe de France en 2006, une nouvelle fois battu par Nantes, en quart de finale, le CRUFC a creusé son trou pour s’y mettre… Calais est donc aujourd’hui le Calais Football Clubs des Hauts de France et évolue en troisième division de district. Et si, Monsieur Colombo avait vu le plongeon de Caveglia et n’avait pas sifflé penalty ?

    Et si.. le penalty n’avait pas été signalé ?

    Nous jouons la 88e minute, Eric Carrière émet un ballon à l’entrée de sa surface, lance Olivier Monterrubio sur le côté gauche. Le nantais centre rapidement vers Antoine Sibierski qui rate son contrôle. Le ballon roule jusque dans la surface de Cédric Schille, Alain Caveglia prend le dessus sur Fabrice Baron, ce dernier retient un peu celui qui vient d’arriver de l’Olympique Lyonnais et trébuche. Caveglia sentant que la situation l’échappe et profitant de la défense légèrement litigieuse du calaisien, plonge… dans la surface. L’arbitre de la rencontre, Monsieur Colombo, demande à Caveglia de se relever. « Ca joue ! ». Les nantais sont fous de rage, et réclament un penalty à une minute de la fin du match.

    Monsieur Colombo est catégorique et reste sur ses positions. Il n’y a pas penalty ! Les nantais ont pris un énorme coup derrière la tête. Les trois dernières minutes d’arrêts de jeu ne permettent pas d’empêcher de proposer trente minutes de rab au public. Comme face à Bordeaux, Cannes et Lille, les calaisiens vont faire durer le plaisir. Même si les nantais semblent mieux préparés à jouer plus longtemps, les calaisiens ont l’habitude.

     Tout juste entré en jeu, Benoit Lestavel est remuant mais bute sur Mickael Landreau. Trente minutes de souffrance dans chaque camp jusqu’au moment où l’arbitre siffle la fin du match. Le vainqueur sera désigné après une séance de tirs au but. A ce petit jeu, Nantes compte un atout de choix : son portier Mickael Landreau. Le gardien alors âgé de 21 ans et a fait du penalty sa spécialité. Pour sa première apparition dans le monde professionnel, en 1996, il stoppe un penalty face à Bastia. Alors, les penalty des magasiniers et peintres en bâtiment ne devraient pas lui faire peur.

    La malédiction de la Panenka

    Il arrête le premier penalty de Mickael Gérard qui se tient la tête entre les mains… Antoine Sibierski transforme son tir au but. Nantes garde cet avantage jusqu’à l’échec d’Alain Caveglia qui aurait pu donner la victoire aux canaris. Emmanuel Vasseur tire le cinquième penalty et doit absolument le transformer. C’est réussi.

    Plein d’audace, Mickael Landreau décide de frapper le sixième penalty. Il se retrouve face à Cédric Schille… qui ne tremble pas et stoppe la panenka tentée par Landreau… Le gardien de l’équipe de France espoir doit se rattraper en arrêtant le penalty du capitaine calaisien, Réginald Becque. Capitaine face à capitaine. Un silence de cathédrale dans ce Stade de France… Becque s’élance et transforme son penalty, qui touche tout de même le bout du genou de Landreau.

    Epique ! Calais remporte la Coupe de France ! Landreau est abattu sur le terrain. Il a gâché les chances de son équipe… Mais on ne retiendra que cette image, des joueurs amateurs faisant la fête sur la pelouse du Stade de France. Des joueurs pratiquant ce sport par plaisir et qui devront retourner au travail dans quelques jours ont réussi à faire tomber des footballeurs dont c’est leur métier.

    Une haie d’honneur est effectuée par les joueurs nantais, bons perdants… Landreau regarde le sol mais prend le capitaine calaisien dans ses bras. Le public est en feu ! Le Stade de France diffuse le tube du moment « Ces soirées-là » de Yannick mais également « Allumer le feu » de Johnny Hallyday et bien évidemment la traditionnel « We Are The Champions » de Queen. Les joueurs peuvent savourer au moment de lever la Coupe de France. Cette victoire en 2000 restera historique !

     Quelques semaines plus tôt, c’est une autre équipe surprenante qui était venue faire trembler ce Stade de France. En effet, le FC Gueugnon était la première équipe de D2 à se hisser en finale de Coupe de la Ligue. Les forgerons avaient créé l’exploit en gagnant le trophée après avoir battu le PSG ! Avec la victoire de Calais, la Ligue Nationale de Football va présenter, à la prochaine Coupe de l’UEFA, Calais, Gueugnon et Bordeaux (4e de D1).

    Pas de Calais en Europe ?

    L’homologation du dossier calaisien à l’UEFA sera scrutée de près. Bollaert sera leur demeure durant les matchs et le board promet de faire des efforts financiers. Bien évidemment, le passage des calaisiens en Coupe de l’UEFA sera aussi rapide que la carrière footballistique d’Usain Bolt. Le premier tour leur réserve une équipe ukrainienne, le FK Kryvbass Kryvy Rih. Une formalité pour une formation de l’élite française, mais ici nous parlons d’une équipe d’amateurs. L’objectif de Calais n’est pas d’atteindre la finale qui se jouera à Dortmund (remportée par Liverpool contre Alaves IRL), mais d’offrir une joute européenne à son public.

    Les ukrainiens seront trop forts pour le CRUFC et n’en feront qu’une bouchée en Ukraine (4-0) mais concèderont le match nul au Stade Félix Bollaert pour le match retour. Fort de cette expérience européenne, Calais rêve de regoutter, un jour à ce genre de soirée. L’apport financier engendré par ce match aidera le club à voir l’avenir d’une meilleure manière.

    L’entame de cette saison sera signification car Calais validera facilement sa montée en National devant Boulogne. En Coupe de France, le public pensait avoir un bis repetita. Après une victoire en 32e contre Sedan, club de D1, Calais se qualifie facilement pour les huitièmes en battant le club de CFA de Vendée Fontenay Foot. Cependant, les calaisiens se font sortir au tour suivant face à l’Olympique Lyonnais.

    L’équipe qui monte

     Les saisons suivantes sont dans la lignée de la réussite calaisienne. En 2001/2002, Calais se maintient au grand dam de Noisy Le Sec, l’US Lusitanos Saint Maur et Pau. Le Racing Club de France fermera la marche, relégué administrativement. Calais termine même un point derrière de futur club de l’élite française : Dijon et Brest. Durant cette saison, Reims et Toulouse valideront leurs montées en D2.

    La saison d’après, Calais signe une belle dixième place et valide son statut semi-professionnel, de quoi voir, avec grand optimisme, son avenir. Les années passent. Nous sommes en 2019 dans ce monde parallèle. Le club de Calais existe toujours. Mieux, ils ont disputé trois saisons en National avant de connaitre les joies de la Ligue 2 en 2004/2005. Quatre années plus tard, les calaisiens ne peuvent pas empêcher leur descente en National. Depuis, c’est le yoyo. En 2019, Calais est dans le ventre mou de la Ligue 2 et dispute ses matchs devant un Stade de l’Epopée qui peine à se remplir. L’année dernière, les calaisiens étaient à deux doigts de retrouver le Stade de France après un joli parcours en Coupe de la Ligue, éliminés par le PSG en demi-finale…

    Mais tout ceci n’est qu’uchronie. Monsieur Collombo a sifflé ce penalty transformé par Antoine Sibierski.  Nantes a remporté la Coupe de France et Calais a coulé, petit à petit… Aujourd’hui, Calais est en troisième division de district… Mais tout aurait été différent si ce penalty n’avait pas été sifflé.

    L'Epopée 2000 : Calais sans pitié [Campagne les Hesdin]


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  • Selon vous, l'épopée de Calais jusqu'en finale en 2000 est la plus belle de l'histoire de la Coupe de France !

     

     

     

     

     

     

     

    Presse : la pklus belle histoire de Coupe de France - FranceFootball  06 Jan 2017

     

     

     

     

     

     

    La semaine dernière, nous vous avions demandé de voter pour votre plus belle épopée de l'histoire de la Coupe de France. Avec 50% des votes, celle de Calais, finaliste en 2000, termine largement en tête. Cédric Schille, ancien gardien historique du CRUFC, se souvient.

    «Cédric, on ne devrait pas vous surprendre en vous révélant que l'épopée de Calais en 2000 est la plus belle de l'histoire de la Coupe de France selon les internautes de France Football...Non, je ne suis pas vraiment surpris. Ça montre que tous les gens s'en souviennent encore, dix-sept ans après ! On ne vit pas avec ce souvenir tous les jours, mais quand on nous le rappelle, les souvenirs reviennent vite, et on se rend compte que personne n'a oublié cette épopée.

    Quels souvenirs vous viennent en tête lorsqu'on évoque ce parcours ?J'ai du mal à m'accrocher à un seul souvenir, pour moi c'est global. D'ailleurs c'est pour ça qu'on l'appelle "l'épopée". C'est un tout, le fait d'être arrivé en finale après avoir démarré notre compétition en septembre... On a réalisé quelque chose de grandiose, les gens se sont reconnus à travers notre équipe et sont encore reconnaissants aujourd'hui.

    Quel a été le moment le plus fort : la demi-finale contre Bordeaux (3-1 a.p.) ou la finale face à Nantes (1-2) ?Je ne sais pas, je n'arrive pas à comparer. D'un côté il y a de la joie, de l'autre de la tristesse, mais jouer une finale de Coupe de France au Stade de France, ce n'est pas donné à tout le monde, même chez les pros ! C'était un grand moment. D'ailleurs un collègue m'a dit récemment : "Tu te rends compte, vous étiez au Stade de France, alignés, et vous écoutiez la Marseillaise !" Avec le recul, c'est impensable ! Qu'est-ce qu'on a fait... Après la demi-finale (qui s'était jouée à Lens, ndlr), je me rappelle du retour à Calais avait été interminable ! Dans le bon sens du terme, évidemment.
    «Sans aucune prétention, on jouait pour gagner !»
    Sentiez-vous à l'époque que la France entière était derrière vous ?Ah oui, on le sentait clairement. Maintenant, le club avait essayé de nous protéger un peu de tout ça, des médias, de cette ferveur. Avec ses moyens. Mais on s'en rendait bien compte ! Après, on n'était pas dans la même ambiance, on ne le vivait pas de la même façon à l'intérieur que les gens à l'extérieur. Eux faisaient la fête, nous on était quand même dans une logique de travail, avec le stress des matches en plus. Sans aucune prétention, on jouait pour gagner ! Quand tu joues un match, c'est pour le gagner. De là à dire qu'on pensait en arriver là...

    Quelle était la force, le secret de cette équipe ?On a fait une autre épopée en 2006, jusqu'en quarts de finale. Techniquement, notre équipe était meilleure, parce qu'on avait l'expérience de 2000 mais aussi deux anciens pros, Yohan Bouzin et Djezon Boutoille. On était plus fort, mais en 2000 on avait ce truc en plus, on se mettait le cul par terre pour le copain. Je ne dis pas qu'on ne le faisait pas en 2006, mais on n'avait pas ce petit plus. En 2000, on allait au bout de nous-mêmes. D'ailleurs en 2006, je suis convaincu qu'avec la mentalité de l'équipe de 2000 on passe contre Nantes. On avait cette insouciance... On s'en foutait de tout en fait !

    Cette éopée a-t-elle permis au club de grandir ?Je ne pense pas... Je ne sais pas dire pourquoi le club en est là aujourd'hui (relégable en CFA après avoir navigué entre National et CFA2, ndlr), mais il ne s'est pas servi de cette épopée. Aujourd'hui, si les finances ne suivent pas, tu es plombé. La ville a créé un stade qui a coûté plus de 20 millions d'euros, dont le club n'avait pas forcément besoin. Il aurait mieux fallu structurer le club, parce qu'entre 2000 et aujourd'hui, rien n'a changé à ce niveau. Je ne veux pas tout mélanger, la ville n'a rien à voir dans le sportif, mais en cumulant tout, je pense qu'on aurait pu voir les choses différemment. Développer l'école de foot, faire de nouveaux vestiaires... Le but de la construction du stade, c'était que le club arrive en L2, mais ça ne suffit pas ! Il aurait fallu que le club se structure mieux que ça.

    Cédric Schille travaille toujours à Calais et est devenu éducateur des U13 du CRUFC. (L'Equipe)
    «J'aurais pu signer pro à Strasbourg, mais je ne regrette pas mon choix d'être resté»
    Et d'un point de vue personnel, ce parcours vous a-t-il aidé ?Oui, parce qu'aujourd'hui encore j'ai un emploi grâce à ça, et je ne suis pas le seul. Je suis employé de bureau au port de Calais, au service achats. Sportivement, je suis resté à l'époque parce que le club m'avait beaucoup apporté et qu'il y avait un projet. Après l'épopée, j'aurais pu signer pro à Strasbourg. Mais ce n'était pas pour être titulaire, et puis j'avais cet emploi par le biais du club... Donc je ne regrette pas mon choix. Ce qui m'ennuie, en revanche, c'est que le club n'a pas grandi...

    Selon vous, la Coupe de France a-t-elle changé depuis 2000 ?Je ne sais pas si elle a changé, mais avec ce qu'on a fait, le milieu pro fait peut-être plus attention aux clubs amateurs. Après, ce qui a changé, ce sont des règlements, notamment autour des normes de terrains, de sécurité. Ce n'est pas illogique, les pros ne peuvent pas jouer dans n'importe quelles conditions, mais ça ne va pas dans le sens des amateurs.

    Quels conseils donneriez-vous aux amateurs en quête d'exploit ?Qu'ils n'ont rien à perdre ! Il faut qu'ils y aillent sans peur ! Il faut simplement rentrer dedans à fond, parce que si on a la peur au ventre, on va passer à côté et prendre une valise. Techniquement, il est normal que le professionnel soit meilleur. En revanche, dans l'envie, le joueur amateur doit être au-dessus. Il faut jouer là-dessus, parce que pour certains, c'est le match de leur vie.»
    Cédric Chapuis
    L'Epopée 2000 : Calais sans pitié [Campagne les Hesdin]

     

     
     

     


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